Vous êtes nombreux à nous réclamer des nouvelles! patience! elles arrivent pour les vacances!

à très vite!

La tenue de fête du Jeanou est remarquable!

Le lendemain 1er Janvier! Admirez les tenues! Apparemment, le strass et les paillettes ne sont pas au rendez-vous!

BONNE ANNEE 2013!

La nouvelle année (chinoise hem!) est une bonne occasion de revenir par ici...

Commençons directement par Noël 2012 sur le thème des.....

CUP CAKES!

     
Décorations de Nowel Maisons du Monde

 
  
  
  
Décoration en carton T@t@ Béà 

Matin de Noël...
 
  
  


  
 
  

Cup cake "girly" home made!

NOEL 2012 VICHY...

Cocktail et petites verrines à gogo..

Et le moment tant attendu! La bûche marrons/chocolat faite par Sandrine.

Petit dèj' tranquille....Adrien est sage

 
  
 
Le moment attendu de tous les papas/tatas/tontons bricoleurs: le youpala en kit!

1, 2, 3 c'est parti! il est 13H00, vous avez 4 heures et pas une de plus!

"ça coince? c'esst pô possib', c'est monté à l'envers" "où est la notice? c'est quelle langue ça? et en français ya pas?"

    
"ggnnnn bon dieu d'bon dieu va falloir que j'aille chercher la caisse à outils" "et ça c'est quoi? le youkounkoun? " "on a oublié de mettre le klaxon alors?" "bon ben redémonte-le"

Passons à table ça va nous détendre!

Ah voilà ça y est il est monté ce youpala! hein? comment ça il est 20H30?

Pause-thé devant la nouvelle cheminée...

C'était un bon petit Noël ! 

Tôt le matin, je me lève, tout le monde dort encore...

Je décide de revenir seule au Forum car on a pas eu le temps de tout voir hier et en février la nuit tombe encore tôt. Je prends le bus 571 en bas de la rue et en 20 mn je me retrouve devant le Colisée. Il est 9HOO, le parc du Palatin vient d'ouvrir, il n'y a personne ou presque...le bonheur!

Je monte la colline et peu à peu les bruits de la ville s'estompent, on entend au loin une sirène ou des klaxons qui rappellent qu'on est quand même au coeur de Rome.

Le Palatin est un grand parc archéologique avec des vestiges encore impressionnants; il y a peu de constructions postérieures. Mais les restes des villas d'empereurs ne sont que des murs où tout ornement a disparu: il n'y a que des briques et il est assez difficile de s'y retrouver.

Je voulais voir la maison d'Auguste; fermée! je voulais voir les emplacements des cabanes primitives du VIIIème S. Av.: inaccessible! La maison de Livie: y a des horaires spéciaux! Bon, je continue jusqu'aux jardins Farnèse d'où l'on peut voir le Forum en contrebas: à droite le monument blanc Victor-Emmanuel, la Curie, le temple d' Antonin et Faustine sous les échaffaudages et sur la photo de gauche les énormes arcades de la basilique de Constantin et au fond le Colisée. 

Je redescends pour atteindre le sud du Forum; l'endroit est magnifique, le temps est presque tiède, c'est le grand calme matinal...

J'aperçois bientôt l'arc de Titus, célèbre pour sa déco sculptée puisqu"il commémore la victoire de Rome sur la Palestine en 70 ap. mais qui fut un évènement dramatique pour les Juifs puisque le temple de Salomon fut rasé et les objets sacrés emmenés à Rome et exposés aux Romains lors du cortège triomphal du général, comme le voulait la coutume. Après, on n'a jamais su ce que sont devenus ces objets.

Les 2 bas-reliefs montrent le cortège triomphal de Titus: à droite sur son char avec son armée et à gauche le butin pris au temple de Salomon défile sur des chars: ménorah (chandelier à 7 branches), la table des pains, les Trompettes d'argent.

J'arrive au Forum par le sud, sur la voie sacrée...

Le temple rond de Vesta, la déesse du foyer, possédait un feu que les Vestales devaient entretenir tous les jours. Les Vestales logeaient à proximité dans un grand bâtiment à cour centrale que voici:

  
 
La cour centrale de la Maison des Vestales, dotée de bassins, avait un portique abritant les statues de marbre de Vestales célèbres. Au fond, le Palatin sous les échaffaudages.

 
Les Vestales étaient choisies parmi les grandes familles de Rome; elles entraient très tôt dans ce sacerdoce, vers 8 ans et servaient le culte de la déesse pendant 30 ans. Après, elles pouvaient se marier et avoir des enfants. Elles étaient très considérées à Rome mais il leur étaient interdit d'avoir des relations physiques, elles devaient rester chastes sinon...elles étaient enterrées vivantes. C'est pour ça que la mère de Romulus et Rémus, une Vestale, a abandonné ses jumeaux sur le Tibre puis ont été recueillis par une louve, d'après la légende.

 
Pour mamie Monic: des rosiers grimpants "Clair Matin" ont été plantés parmi les statues...(clic! pour le voir fleuri!)

Continuons...parmi les pierres effondrées au bord du chemin, quelques éléments d'architecture sculptés dans le marbre...  

J'approche de la place publique mais beaucoup de monuments sont complètement rasés, d'autres ont conservé que leur podium, comme le temple de César élevé après sa mort à l'emplacement de son bûcher funèbre:

J'arrive près de la Curie, au pied de laquelle se trouvent les traces archéo les plus anciennes de Rome sur le forum, à l'époque où cet espace encerclé de collines n'était qu'un marécage occupé par quelques tombes; mais le lieu est protégé car en cours de restauration, la file d'attente des groupes scolaires devant me fait faire demi-tour:

A droite: le temple de Castor et Pollux ou des Dioscures (la constellation des Gémeaux) avec ses 3 colonnes à qui les Romains doivent leur première victoire en 497 av. A gauche le temple de Saturne, élevé sur un haut podium dans lequel était conservé le trésor de la ville.

A gauche après le temple de Saturne, la Voie Sacrée amorce les derniers mètres avant l'arrivée au Temple de Jupiter sur le Capitole; là, la procession triomphale des généraux s' arrêtait et on procédait aux cérémonies, sacrifices etc... 

Mais l'accès au Capitole est barré, alors je redescends:

A droite,  près du temple de Septime Sévère,un petit édicule rond dépourvu de son décor de marbre est l'Ombilicus Orbis, qui marérialisait le centre géographique de l' Empire Romain.

 Sur ma droite, je regarde encore le temple de Saturne, les 3 colonnes du temple de vespasien et le Tabularium et je me dis que j'ai une chance inouïe d'être là.

Mais le temps presse, je dois revenir à l'hôtel avant midi, je reprends le chemin de départ et je termine par la visite de l'énorme construction qu'est la basilique de Constantin, un des derniers monuments construits à Rome au début du IVème s.ap.

Le bus de la ligne 571 arrive, un dernier coup d'oeil en me disant "bon, on revient quand?" 

Le 14 février, jour de la fête des amoureux, nous avons visité Rome. D'où le titre de ce post car amor donne dans l'autre sens roma, c'est ce qu'on appelle un mot anacyclique  que l'on peut lire à l'endroit comme à l'envers, par exemple Luc fait cul.  Bien bien bien.

Nous voilà donc devant le "Giardino Pamphili", non loin du Vatican, dans une rue calme au milieu des pins.

 
  

Oui, je sais je fais une drôle de tronche

L' appart est grand, bien clair et la vue donne sur des espaces verts bien arborés de persistants qui donnent l'impression d'avoir basculé d'un coup dans l'été. Du coup Lionel se met à l'aise.

Après un peu de marche pour trouver la station, on entre dans le métro, direction le Forum Romain.

On laisse le métro à la sortie "Colosseo" et on arpente la large avenue longeant les ruines du vieux forum, qui se trouve en contrebas, les constructions modernes l' ayant recouvert en partie sur plusieurs mètres par endroits.

De l'autre côté de l'avenue, sur la gauche, la colline du Capitole, dominée par le monument  moderne dédié à Victor-Emmanuel II et inauguré en 1911. A droite, en contrebas, les vestiges du forum d'Auguste (en partie sous la route), 1er empereur de Rome. La photo  de droite représente le temple dédié à Mars Ultor (Vengeur) rappelant la vengeance de  l'assassinat de César, son père adoptif. L' escalier possède encore ses marches en marbre blanc et le fond du temple s'appuie sur un mur énorme destiné à séparer le forum d' Auguste des quartiers mal famés de Suburre, avec ses lupanars, ses tavernes glauques et où s'entassaient les plus démunis, dans des immeubles insalubres aux rues étroites et nauséabondes.

Dirigeons-nous donc au Capitole, l'une des 7 collines de Rome où très tôt (VI ème siècle avant n. ère) l'endroit fut dédié aux constructions du culte religieux officiel de la ville, en premier lieu celui de Jupiter dit "capitolin " accompagné de Junon et Héra. Pendant longtemps, les généraux triomphants offraient à Jupiter les armes des vaincus et les plus belles oeuvres d'art pillées lors des sacs, et au bout d'un moment le bric à brac récolté devait ressembler à une immense  foire à la brocante. Mais aujourd'hui, plus de temple, tout a été recouvert par les constructions modernes où siège notement le musée de Rome ( palais des Conservateurs) mais avec les petits pas question d'y mettre un pied! Ce sera pour une prochaine fois.  

 A droite, au pied du Capitole, une prison célèbre: la prison Mamertine, celle où fut enfermé Vercingétorix pendant 7 ans après quoi il fut égorgé, et après lui Saint-Pierre qui a bien eu de la chance car il fut délivré à temps par un ange, mais il est vrai qu'à l'époque de Vercingétorix soit vers 45 avant, les anges n'existaient pas encore.

Et juste en face, l'arc de triomphe de l'empereur Septime Sévère mais ce n'est pas du tout la même époque car il célèbre les victoires remportées sur les Parthes (l'Irak) en 200 Après J.-C. C'est ce qui complique la vision d'ensemble du Forum Romain: les constructions sont parfois séparées par des siècles, la Rome antique ayant eu 1000 ans d'existence.

A côté de l'arc, se trouve un bâtiment bien conservé, restauré en 1937,  un haut lieu politique: c'est la Curie où siégeaient les sénateurs qui décidaient les actes politiques de la ville, du moins pendant la République; à partir de l' Empire (27 avant) ils n'avaient plus droit de dire grand chose, à par voter peut-être la plantation de nouveaux géraniums sur les places publiques et encore! 

Bon il est midi! les estomacs vides se plaignent. Une pause déjêuner dans un resto sympa pour engouffrer des gnocchis et une grosse glace pour faire passer le tout.

 
  
 Burp!

Après cet intermède culinaire, reprenons nos pérégrinations...

De retour au Capitole, nous montons au sommet, où on bénéficie d'une jolie vue sur le Forum: à droite on retrouve l'arc de Septime Sévère, au centre les colonnes de façade du temple de saturne, un des plus anciens temples romains (Vème siècle avant) et à droite au fond les trois colonnes du temple des Dioscures, très ancien lui aussi (Vème avant) et la pente de la colline du Palatin, lieu de résidences privilégiées dans l' Antiquité, les "domus" impériales décorées de marbres, mosaïques, statues et oeuvres d'arts à gogo, le tout dissimulé dans des jardins arborés agrémentés de fontaines, on est bien loin du quartier crasseux et populeux de Suburre.

 Sur la place du Capitole se trouve la statue équestre en cuivre doré de Marc-Aurèle (II ème s. de n. ère), restaurée par Michel- Ange, miraculeusement intacte, car les Chrétiens du Moyen-Age ont cru que la statue représentait Constantin, le premier empereur chrétien. S'ils avaient su que c'était en fait Marc-Aurèle, celui qui a autorisé les persécutions de martyrs comme Blandine, elle aurait été recyclée en lingots illico (la statue pas Blandine).

 
 Forum de César et vue du Capitole derrière.

On redescend direction le Colisée en longeant cette fois les vestiges du Forum de César, mais là, difficile aujourd'hui de reconnaitre dans ces ruines éparses la cour centrale entourée de portiques et son temple dédié à Vénus Genetrix (Génitrice). Mais pourquoi  dédié à Vénus, lui grand général d' armée, je vous le demande, au lieu d'un dieu guerrier comme Mars ou du triomphe comme Jupiter, mh?

La minute Maître Capello

Figurez-vous que les personnages importants dans l' Antiquité n'avaient pas peur de sombrer dans le ridicule devant tout le monde en affirmant haut et fort qu'ils descendaient de familles divines genre "mon oncle c'est Hercule, mon cousin c'est Neptune" comme si nous on déclarait posséder la couleur des yeux d' Athéna notre arrière-grand-mère et posséder le portrait de Zeus sur le buffet de l'entrée car c'est l'ancêtre de la famille. Ridicule je vous dis. Et bien César, lui, ça le dérangeait pas trop; il a déclaré que son nom de famille, Julii, venait de Iule, le fils d'Enée. Enée était fils d'un mortel et de la déesse Vénus, donc mathématiquement, il est le descendant de Iule, qui a donné la lignée des Iulii=julii, et de la déesse Vénus. CQFD.

Pour finir sur ce forum de César, le dictateur se fit représenter en statue équestre dont les sabots du cheval étaient des pieds humains, autre prodige césarien, et mis à part la statue du culte repésentant donc sa mamie, césar fit installer une statue en or de sa maîtresse, Cléopâtre, qui est restée 10 ans à Rome bien que "l' Egyptienne" fut détestée de tous les habitants. Hé oui! c'est comme ça quand on a pas le talent de Dalida.

 Voici donc le "Colosse" énorme construction qui n'en parait pas massive pour autant, les 3 niveaux d'arcatures rendant l'édifice presque aérien. Bien sûr,  le jour où nous y sommes allés, il était "exceptionnellement fermé". Dire que ce bel écrin a présenté des spectacles barbares applaudis par un peuple pourvoyeur de la civilisation de nos pauvres Gaulois...

  
  
Reconstitution de la Maison Dorée de Néron et son lac artificiel. 

L'implantation de l'amphithéâtre en plein coeur de Rome a une raison: vers 60 de n.ère, l' empereur Néron, qui faisait partie de la triste liste des empereurs romains détraqués, a voulu se faire construire une villa immense, englobant des quartiers entiers de Rome, et il voulait que le Forum, place publique, deviennent l'entrée privée de sa villa, comme si Louis XIV par exemple, avait voulu installer son palais en plein Paris et faire du Louvre le vestibule. Néron voulait des jardins privés entourant un grand lac artificiel rappelant un univers enchanté comme un grand Disneyland, le tout dominé par une statue colossale de 35 m de haut le représentant en divinité solaire.

Les projets furent exécutés, des milliers de Romains ont été délogés, de grandes saignées dans l' urbanisme de Rome ont été faites pour y installer la Domus Aurea et son immense domaine. Néron fut assassiné en 68 et ses successeurs, Vespasien (qui par ailleurs a fait instaurer des taxes sur l' utilisation des latrines publiques et qui a répondu à un de ses conseillers un peu choqué par l'origine de l'impôt lui a dit "et alors? l'argent n'a pas d'odeur!") et ses fils ont voulu "rendre Rome aux Romains": un amphithéâtre fut élevé à l' emplacement du lac détruit qui a pris le nom de la statue géante ("Le Colosse") détruite aussi. 

 
La base rectangulaire où sont plantés les arbres est l' emplacement du colosse, la statue de Néron, près du Colisée. Au fond , l'arc de Constantin (315 Ap.)   

 Dernier rayon donnant sur le Colisée... demain ce sera promenade matinale sur le Palatin...

...et surtout le brouillard sur la Tamise, parce qu'on a la chance de profiter d'un temps magnifique. Laissant donc la place Saint-Marc, nous nous dirigeons vers une rue à droite après la basilique et nous marchons au hasard, notre regard captivé par les vues incroyables au détour d'un passage sur les eaux bleu-vert et les façades colorées, les petits détails décoratifs quand on lève le nez, au-dessus des nombreuses boutiques touristiques.

  
 Tout au fond on aperçoit le tristement célèbre Pont des Soupirs qui menait les prisonniers aux nouvelles prisons installées de l'autre côté de la rive, petites cellules situées au-dessous du niveau de la mer...auparavant les prisons étaient sous les toits de zinc du palais des Doges, en plein été on ne donnait pas longue vie aux malheureux locataires.

La pause de midi s'est faite sur les marches de Santa Maria della Pieta, sur les quais plein sud à l'abri des  courants d'air, où les marquis et marquises se baladaient nonchalamment, ne se faisant pas prier pour prendre la pose devant les objectifs. Flo a ramené un souvenir et s'est amusé lui aussi à se promener avec son masque de carnaval sur le nez.

Puis on a repris le bateau, histoire de visiter sans se fatiguer les pieds le Grand Canal, bordé d'hôtels et de maisons aux façades typiques.

Dessous, on aperçoit le Campanile et à droite, Santa Maria della Pieta  où on a mangé.

Tinou est resté un bon moment à regarder certains passagers, intrigué par leurs accoutrements.

Nous arrivons à l'embouchure du Canal, un grand S coupant en 2 Venise et mesurant près de 4 Km de long. Il est bordé de riches maisons, la casa, abrégé en ca' comme la ca' d' Oro et d'hôtels.

Toute proche de l'embouchure,Santa Maria della Salute fut construite dès 1630 alors que la peste ravageait Venise; elle fut achevée en 1687.

Les palais vénitiens rivalisent de beauté, chacun reflétant la fortune du propriétaire acquise grâce au négoce florissant. Mais les façades obéissent toutes à un schéma identique dans leur élévation: on y accède par la "porte d'eau" donnant sur des pièces dédiées au stockage des marchandises; l'étage "noble " est l'étage principal où réside le propriétaire. C'est là que se situe la "loggia" avec son balcon dominant le canal, pièce de réception. Entre ces 2 niveaux se situaient les logements des serviteurs.

Le pont du Rialto (XVIème) demeura jusqu'en 1930 le seul passage reliant les 2 rives; le lieu était dédié au commerce, tous les marchés s'y trouvaient.

Plus on s'approche de la gare Santa Lucia, plus les maisons ont l'air abandonnées, un tantinet délabrées pour certaines mais elles gardent leur charme.

On approche de la fin... ici c'est l'église San Simeone Piccolo (XVIIIème) avec sa coupole recouverte de cuivre.

Béa, ces couleurs terre de Sienne et turquoise ne te donne pas une inspiration pour une aquarelle?

Notre excursion à Venise prend fin, nous prenons le chemin du retour....

Tiens, mais on a pas pris cette route en venant?

Lionel se dirige au sud de l'Italie... il se trompe de trajet, non?

Et bien non! Nous nous dirigeons vers une ....autre destination inconnue !!! Mais laquelle, je vous le demande! Pour le savoir, chers amis, il va falloir patienter, la réponse dans le prochain message.  

Le lendemain matin, Tinou est déjà au travail, plein d'inspiration il crayonne des petits croquis. Puis après un solide petit-dèj', nous revoilà partis dans les transports en commun, bus et taxi flottant, direction la Piazzetta di San Marco...

Le vaporetto nous arrête sur  la place, encadrée à gauche par le campanile (reconstruit en 1912 car il s'est écroulé, sur un chat, pour ceux qui veulent des détails historiques) et à droite par le palais des Doges (XVème S.) et au fond on aperçoit la basilique Saint-Marc sur laquelle je reviendrai pour la petite histoire des reliques du saint (mais si, vous allez voir, ça vaut le coup). Mais d'abord, voyons d'abord ce qui nous attend une fois débarqués sur la Piazzetta, lieu d'embarquement et de débarquement principal de Venise...

Nous avançons vers le Campanile, au pied duquel se trouve la Loggetta, petit monument du XVIème (reconstruit à l'identique au XXème siècle vu que le campanile s'est écroulé dessus, le chat avec ) ornée de colonnes colorées, de bas-reliefs et de statues en bronze. En face, la vue donne sur le Palais des Doges et la basilique entre lesquels se trouve un passage couvert (fermé au public) donnant sur la place interne du palais. Tout resplendit sous le ciel bleu, le marbre blanc ou coloré, les bas-reliefs, l'or des mosaïques...le vent froid de l'Adriatique s'est calmé, c'est nettement plus agréable de se balader.

La minute "Maître Capello"

 Nous voici devant la basilique Saint-Marc, richement ornée, affichant fièrement sa dentelle de marbre blanc, resplendissante sous un ciel limpide; on en prend plein les yeux. Il faut dire que l 'édification de la basilique date d'une époque où Venise voulait clairement afficher sa gloire et faire sa fiérote, vu que née petit port de pêche où les habitants venaient se réfugier sur ses îles pour échapper aux raids barbares du VIème siècle, elle était devenue la reine incontestée de la marine marchande de produits de luxe de toute la Méditerranée aux alentours de l'an Mil. La république de Venise se devait donc de se doter d'un monument digne de sa puissance à l'égale de ses consoeurs Rome ou Constantinople (=Byzance). Voui mais voilà, un monument religieux dédié à qui ? Venise possède bien un saint protecteur, Théodore, rappelant ses liens étroits avec Constantinople, mais ce n'est pas un personnage prestigieux, comme Saint-Pierre à Rome par exemple. Que celà ne tienne, des Vénitiens sont carrément partis en Egypte "emprunter" , au IXème siècle, les reliques de saint Marc, un des 4 évangélisateurs mort martyrisé en 68, pieusement gardées dans un modeste édifice.

 Une basilique majestueuse fût donc élevée pour abriter les saintes reliques qui nous parait aujourd'hui assez atypique avec son plan en croix grecque, ses coupoles byzantines et son décor gothique: c'est parce qu'elle fut construite sur le modèle d'une basilique de Constantinople aujourd'hui disparue, et sa construction fut terminée au Moyen-Age ce qui explique les pinacles de "finition". On a ajouté aussi par la suite un décor de façade ornée de colonnes de marbres colorés, des chevaux de cuivre doré d'époque antique ramenés au passage comme souvenirs par les Croisés lors du pillage de Constantinople en 1204. Saint Marc est devenu le protecteur officiel de Venise et l'animal qui le symbolise, le lion ailé (le lion sans ailes est l'emblême de saint Gérome), est représenté un peu partout dans la ville (statues, peintures, bas-reliefs...) et il est devenu l'emblême de la République de Venise.

Bref. Il n'empêche que le vol manifeste des reliques de Saint-Marc a empoisonné la vie des Vénitiens, même si une légende arrivée sur le tard libérait leur conscience: il parait que Marc est venu à Venise et ici, un ange lui est apparu, affirmant qu'"ici il trouverait le repos éternel". Voilà! donc ce rapt de reliques n'en était plus un, et c'était même devenu une volonté divine. Ouf, les consciences et l'honneur des Vénitiens étaient sauvés!

Sauf que...les Egyptiens, légende ou pas, n'ont jamais lâché le morceau, et il a fallu l'intervention du Pape Pie VI en 1968 pour que les choses s'arrangent: les reliques ont été ramenées en Egypte lors d'une cérémonie officielle en présence de Nasser et du patriarche copte Cyrille VI et une nouvelle cathédrale Saint-Marc très moche fut élevée au Caire. 

Le passage entre la place Saint-Marc et la rue du Commerce, la plus importante de venise, est marqué par la Tour de l' Horloge, qui donne depuis 500 ans  l'heure bien sûr, mais aussi de précieuses indications  astronomiques utiles pour la navigation chère aux Vénitiens (position du soleil, phases de la lune, les saisons, signes zodiacals...). A droite sur la photo, j'en profite pour vous montrer que les Italiennes, même par période de grand froid intense, ne renoncent jamais à l'élégance et à la coquetterie: veste courte cintrée et son col en fourrure, chapka assortie, pantalon slim et bottes cavalières en cuir, moi à côté avec mon jean, mes chaussures de marche et mes pulls enfilés façon technique anti-froid " à l'oignon" sous ma parka Bibendum Michelin , j'affichais clairement sans fièreté mes origines "capitale de la saucisse de choux et du tire-bouchon".

 Couple costumé sur la Piazza avec en toile de fond "les vieilles procuraties", promenade sous arcades où se trouvent cafés et boutiques de luxe, mais vous pensez bien qu'avec mon déguisement polaire auvergnat je me suis pas trop approchée... (soupir)

Le prochain post nous emènera en promenade à pied dans les ruelles typiques et nous prendrons le bateau à travers le Grand Canal...

= la biennale internationale (bon là vous aviez compris) de Venise: le carnaval des enfants. Le bâtiment qui accueillait cette expo se trouve près d'un jardin d'enfant , mais celui-ci était complètement déserté vu les températures bien basses; il n'y a qu' Apollon pour se balader à poil! 

La biennale regroupe des expos-ateliers proposées par différents pays consacrées à la création artistique destinée aux enfants lors du carnaval. Les créations étaient un enchantement pour les yeux: chaque pays proposaient des oeuvres réalisées à partir de matériaux simples tels que papiers, cartons, tissus, perles...et des laboratoires- ateliers étaient proposés aux enfants pour créer leurs oeuvres ou laisser libre-cours à leur imagination. Les petits neuneus étaient enchantés! alors voici les photos de ces créations talentueuses pleines de poésie et de gaité:

Ici des animaux-mannequins étaient habillés de costumes crées à partir de chutes de tissus, rubans et passementerie. Des blocs de dessins étaient en même temps donnés aux enfants pour qu'ils dessinent leurs propres personnages.

 Ailleurs, 2 artistes roumains (Ralauca Arnautu et Suzana Dan) excellaient dans l'art de créer des personnages en tissu et tout un univers de contes merveilleux que les enfants inventaient à partir de ces animaux en tissu:

Un autre atelier était dédié aux créations en papier et cartons...

J'ai aimé aussi ces petites boites en carton dans lesquelles étaient découpées des petites scènes illustrant des épisodes de contes célèbres:

Un atelier étaient consacré au décor de boules en polystyrène suspendues au bout de fil de pêche; je ne vois pas bien le rapport avec le carnaval mais ça donne beaucoup d'idées pour Noël! N'est-ce pas Tata Béa et Mamie Monic?

Une grande salle était décorée de tous les dessins d'enfants inspirés par le carnaval; Tinou a bien sûr laissé aussi une petite oeuvre.

Et cerise sur le gâteau, le stand "chocolat chaud à volonté"! et vin chaud aussi hum...!

La fin de la journée est vite arrivée, on a regagné le quai tout proche et on a attendu un taxi-flottant:

 
 Nous voilà donc dans un vaporetto longeant le canal San Marco... 

A demain pour la suite des aventures...

Arrivée à l'hôtel "All Seasons" après un long trajet...à Mestre.

 Beaux espaces, design moderne et coloré...

Lionel est déjà sur le Net (pas de répit avec la clientèle!) et Tinou se met à l'aise vers le coin enfants.

Suivons Flo dans l'ascenseur et montons au 3ème voir la chambre.

 Bon! on a fait le tour du propriétaire... Voyons voir ce que ça donne, le lendemain au petit-déjeûner:

Parfait! Allons vite, dépêchons maintenant, on doit rejoindre l'arrêt de bus, ligne 6 (et pas 6/, mais ça, on s'en rendra compte plus tard!)

On attend, il a neigé et il fait pas très chaud.

Le bus nous dépose sur une grande place où nous avons le choix: prendre une navette flottante (vaporetto) ou continuer à pied; on choisit la 2ème solution mais Tinou n'est pas enchanté, et il y a un vent glacial.

 
 
 Puis on découvre peu à peu les maisons aux façades colorées,les fenêtres renaissance ou gothique, les petites ruelles étroites pittoresques, les ponts en marbre et les petites places commerçantes qui nous font vite oublier ce froid de gueux! oui, nous voici à Venise la belle.

La déco de certaines boutiques de luxe a le bon goût de s'exposer à l'extérieur, en bordure du canal,offerte à la vue des gondoles.

 Nous poursuivons notre marche dans des ruelles étroites balayées par un vent froid; puis, au détour d'une allée, nous apercevons les premiers costumés...

Suivons donc ces deux marquis vers la place Saint-Marc...oh, je vous venir, vous vous dites " elle va pas nous faire le coup des clichés  de ces barons et comtesses  de pacotille sur la place au milieu des pigeons!". Hé ben si. Quand on habite un bled auvergnat où les villages voisins font du tire-bouchon ou de la saucisse de choux un 8ème art et une fierté nationale, on a le droit de rester bouche-bée devant un écrin aussi merveilleux  qu'est la place Saint-Marc. Andiamo!

Nous arrivons dans la galerie sud dite "Procuratie Vecchio", où siégeaient les administrateurs des biens de Venise; la foule s'amasse pour regarder le vol de l'ange, signe de départ du carnaval. Je m'étais collée contre un mur pour ne pas me faire écraser par la foule pour me rendre compte que j'étais adossée contre la vitrine d'un célèbre café, le café Florian, le plus vieux de venise ( 1720).

 J'ai pris une photo de l'intérieur...

Nous quittons la Piazza pour la Piazzetta, entourée de la basilique Saint-Marc, du Campanile et du Palais des Doges.

Le Palais des Doges (= duc) réunissait les pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif. La célèbre galerie en rez-de-chaussée supporte une loggia, typique des "casa" vénitiennes. Celle-ci est composé de colonnes de marbre blanc surmontées d'ouvertures ajourées quadrilobées de style gothique flamboyant (1340). 

je serais bien restée un peu plus mais les Neuneus en avaient ras les baskets "j'ai froiiiiid"  "on mange quand?"   "je veux rentrer à l'hôteeeeel". Non mais regardez-moi ces tronches:

 Bon! on est rentré dans la première pizzeria rencontrée et tout de suite ça allait mieux:

En sortant, nous avons continué la promenade sur le quai déserté  au bord du Canal San Marco jusqu'au jardin public; ici se tenait dans un grand bâtiment une biennale consacrée aux arts créatifs pour enfants; une merveille d'inventivité à découvrir dans le prochain post...
 

C'est le cadeau de Lionel pour mes *biiiip!* ans. On est parti samedi 11 février vers une destination fabuleuse!

Je vais laisser mariner mes nombreux lecteurs du monde entier* avec ces quelques photos, indices de notre mystérieux voyage...

Troooop facile! Arriverderci a presto!

*bien sûr, je rappelle à mes lecteurs que ce blog n'est pas référencé sur internet, seules quelques personnes du cercle familial triées sur le volet qui ont l'adresse exacte peuvent y accéder!